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concrètes gagneraient à être amplifiées, avec plus de moyens à la clé. Dans ce cadre, les Interventions non médicamen teuse (INM) sont à prendre en considéra tion, notamment pour faire face aux ma ladies chroniques. Elles correspondent à une méthode psychologique, corporelle, nutritionnelle visant à prévenir, soigner ou guérir. L’Agence de l’innovation en santé est en train de réfléchir à la manière d’in tégrer ces pratiques dans sa stratégie.

8. tive » et de « santé globale » émergent. Des voix se font entendre pour souhaiter que l’Assurance maladie évolue vers une Assurance santé, avec plus de solutions multiples, coordonnées et de long terme. QUELLE PLACE POUR LA PRÉVENTION ? En France, la part consacrée à la préven tion est estimée entre 2 et 3 %. Par habi tant, cette dépense représente moins de 100 € pour 4500 € de la dépense totale de santé. Elle est surtout ciblée sur des campagnes de promotion de la santé. Celles-ci informent mais ne modifient pas durablement les comportements et le mode de vie. Les actions de prévention

Éric Baron

(1) Dépenses courantes de santé au sens international. Source : OCDE, données statistiques 2022. (2) Source : DREES. Autres sources : L’Observatoire Santé PRO BTP – « Demain, notre système de soins » (observatoire-sante-probtp.com)

LES PATIENTS ATTENDENT PLUS D’ÉCHANGES AVEC LES PROFESSIONNELS.

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